mardi 15 janvier 2013

1ère bronchiolite et.... 1ère urgences


Voilà, ça y est...le verdict est tombé il y a 3 jours : Bébé a la bronchiolite. 
C'est certainement moi qui lui ai donné mon début de rhume, flûte ! J'ai eu beau lui nettoyer le nez régulièrement, ça n'a pas empêché. Il n'y a que les séances de kiné comme remède, avec aussi de la ventoline en inhalation. Entendre son petit « crépiter » quand il respire, c'est impressionnant. Avant-hier soir vers minuit, je le trouve faible, il bouge beaucoup dans son sommeil et il a du mal à respirer. L'angoisse monte, je me décide à appeler le médecin de garde. « Donnez-lui de la ventoline et voyez si ça va mieux ». Le problème c'est qu'un tout petit, en plus à peine réveillé, ne peut pas respirer à fond dans le nébuliseur (drôle de nom !). Je me réveille au bout de 2 heures, son état semble avoir empiré. Je panique, je réveille mon mari et hop ! direction les urgences en pleine nuit à 200 mètres à pieds heureusement. Ouf, il n'y a personne dans la salle d'attente, nous sommes pris tout de suite en charge. Bébé se réveille, gigote dans tous le sens et nous fait de grands sourires : la honte pour moi, il est loin d'être en état critique. Je me confonds en excuses, je ne suis pas du genre à aller aux urgences pour un bobo. Mais l'interne et le médecin (deux femmes) tombent sous le charme de notre fils « Qu'est-ce qu'il a de beaux yeux ! Il est trop mignon ! » et me rassurent « Vous avez bien fait de venir, on ne sait jamais avec des tout-petits » « N'hésitez pas la prochaine fois... » Le message est passé. C'est sûr que c'est plus sympa pour elles de s'occuper du plus beau bébé du monde que d'un ivrogne ou d'un cas psy comme on en rencontre souvent aux urgences.
Ce soir c'est la seconde fois que bébé a eu sa séance de kiné. Goups... j'en avais entendu parlé, mais ça fait mal de le vivre pour son bébé. La kiné est douce et m'explique bien que bébé n'a pas mal mais qu'il pleure car il perd le contrôle de sa respiration et c'est son moyen de le faire savoir. Il dort beaucoup mieux maintenant. Il n'empêche que vivement que ça s'arrête !

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